Condensations intérieures et extérieures

  • Après avoir isolé davantage mes toitures à deux versants sur ma maison de Comblain-au-Pont avec :
    • 20 cm de laine de verre depuis 1982 sur un visqueen;
    • en 2013, en profitant du renouvellement des toitures, projection par l'extérieur de 10 cm de mousse ICYNENE, pour une étanchéité à l'air parfaite et une coupure des ponts thermiques que constituaient les murs de refends.
  • Je m'attendais à l'arrivée de condensation intérieure, ce qui ne s'était jamais produit auparavant :
    • en effet, le 31 octobre 2013, j'ai eu de la condensation à la base de tous les doubles vitrages anciens avec un coefficient K de 2,5 W/m°K.
    • Mais, la veille, le séchoir a fonctionné dans la buanderie sans exutoire à part vers le garage, lui-même à présent fermé par une porte sectionnelle isolée avec boudin d'étanchéité à la base.
    • De plus, la hotte de la cuisine était en panne.
  • Alors que j'avais auparavant 40 % d'humlidité relative de l'air à l'intérieur, je suis monté à 54 %, ce qui est encore tout à fait normal et acceptable, le maximum étant de 70% dans une pièce humide comme la buanderie ou la salle de bains.
  • Tout est à présent rentré dans l'ordre et je n'ai plus de condensation en ouvrant toutes les poignées des Velux. Je suis redescendu à 40 % d'humidité ce qui est à limite de l'inconfort d'un climat intérieur trop sec !
  • Mais un autre phénomène est apparu : de la condensation extérieure sur le nouveau Velux de la salle de bains dont le double vitrage super isolant a un K de 1,1 W/m°K. C'est comme sur les carrosseries de voiture : la surface extérieure est tellement froide que la rosée du matin s'y dépose et s'y condense. Mais, il n'y a aucune condensation à l'intérieur en laissant évidement la poignée en position de ventilation.

Conclusions :

  • Isoler davantage est un bon placement (3 à 5 ans de retour sur investissement)
  • Mais n'oubliez pas de ventiler la maison en renouvelant chaque heure tout le volume d'air qu'elle contient : cela évite les phénomènes de condensation et cela augmente l'hygiène et la qualité de vie dans la maison.
  • Ce renouvellement d'air fait partie des calculs du chauffage en hiver et on en tient compte dans les calculs de déperditions.

© 2014 - Jean GLAUDE, ingénieur civil architecte