Les problèmes d'humidité empoisonnent souvent les relations propriétaires/locataires. Il suffit, en général, d'une expertise rondement menée avec les appareils adéquats (humidimètre, hygromètre, colorants, bandelettes réactives aux sels de nitrate) pour avoir la ou les solutions à ces problèmes.

Après avoir donné une conférence au SNPC, le Syndicat National des Propriétaires et des Copropriétaires, j'aurais pu faire une trentaine d'expertise sur Bruxelles. Mais, étant de Liège, cela ne m'intéresse pas, les frais de déplacement étant prohibitifs dans la capitale sans compter le temps perdu pour trouver un parking.

Dans cet article, je vous donne donc une liste d'adresse sur Bruxelles, Namur, Mons pour trouver l'expert qui vous convient. Je les ai tous choisis parce que, d'une part, ils font partie du CEAB, le collège des Experts Architectes de Belgique qui forme les experts judiciaires, d'autre part, ils sont tous ingénieur architecte, une limitation volontaire de ma part. En effet, les problèmes d'humidité, de vapeur d'eau, de condensation, etc. requièrent un minimum de connaissance sur les états de l'eau comme élément solide, liquide ou gazeux. Ils doivent notamment comprendre parfaitement le diagramme de Mollier, l'humidité relative de l'air et le point de rosée.

Pour ma part, je reste évidemment fidèle à la province de Liège que je parcoure en long et en large depuis 40 ans. Vous trouverez un choix de mission avec des honoraires au forfait sur mon site internet.

 Voici des données climatiques issues des statistiques de L'Institut Royal Météorologique d'Uccle de 2000 à 2016. Rien qu'entre ces deux dates, on a un degré en plus.

Depuis le 26 janvier 2017, j'ai enfin reçu la caméra infrarouge FLIR EX6 commandée depuis 2 mois chez DME-laser-System.

Voici les services qu'elle pourra rendre :

• repérage de ponts thermiques;
• température des parois et point de rosée;
• entrées d'air;
• infiltrations;
• fuites;
• etc.

Pour commencer, j'ai effectué une analyse thermique de ma propre maison dont voici les résultats.

• Lors de la visite du dernier salon ENERGIES+ à Marche-en-Famenne, j'ai été surpris de voir encore des stands proposant comme chauffage écologique des convecteurs électriques directs !
• Or, le KwH électrique est le plus cher de toutes les énergies !
• Existe-t-il encore une possibilité de concurrencer les énergies fossiles avec de l'électricité?
• La réponse est clairement oui avec un chauffage sol et une pompe à chaleur performante éventuellement couplée à des panneaux photovoltaïques.

• Un menuisier  ferme une ancienne terrasse dans une toiture à versant par une toiture verrière et un ensemble de 3 châssis O-B.
  
• Aucun des 2 n'est suffisamment étanche pour empêcher des infiltrations d'eau qui abîment tout le parquet de cette pièce et finissent par atteindre le mur en dessous dans la cuisine.
• Entre temps, une autre entreprise de panneaux photovoltaïques est venue fixer ses panneaux sur le toit d'ardoise en recouvrant aussi la verrière et en perçant les capots profilés recouvrant les montants à 12 endroits pour y fixer ses rails de support ! Inutile de dire que cela n'a pas arrangé les choses.
• Pour les châssis, les doubles vitrages étaient posés avec leurs parecloses sans mastic. Les assemblages ont aussi été réalisés sans mastic ni colle. Les éléments de verrière posés sur les châssis percent tous et l'eau dégouline principalement le long de la traverse supérieure des châssis.

L'architecte chargé de la conception et du contrôle des travaux n'avait rien vu ni rien fait par la suite pour y remédier. Il a fallu convoquer tout ce monde au tribunal pour commencer à voir des solutions et des travaux de réparations.
Si les châssis sont ± étanches, ce n'est pas encore solutionné pour la verrière et il faudra vraisemblablement remplacer les capots percés et refixer les U de serrage pour rendre ces profils étanches.

•  Un immeuble dont la façade principale est exposée au Sud-Ouest.
  
• Énormes infiltrations d'eau principalement sous la façade en retrait du second étage au niveau de la terrasse.
• Recherche des infiltrations par colorants et pas sondages.
• Je montre en bas de l'article une coupe détaillée du mur litigieux dessinée avant les sondages, ainsi que le trajet des eaux s'infiltrant derrière le parement en briques
• Finalement, l'hypothèse émise d'infiltrations via le parement en briques était bonne.
• Pour 6 l/min d'eau chassée par le vent sur une parement en briques, la moitié pénètre dans le mur et ruisselle à l'intérieur, soit 3 l/min, soit ici ±40 L dans toute la façade du second étage.
  

• Un architecte dessine une maison tout à fait classique qu'un entrepreneur maçon construit sous la houlette d'un promoteur bien connu.
• L'architecte laisse faire tout le gros œuvre sans remarque particulière, puis il fait arrêter les travaux avant la mise sous toit pour une isolation mal placée.
• Il se rend compte seulement après qu'un pignon ou une pointe est hors plomb.
• Assignation de l'entrepreneur, du promoteur et de l'architecte au tribunal par les maîtres d'ouvrage.
• L'immeuble est finalement démoli pour non respect d'une norme !
• Il y avait pourtant moyen de le réparer pour respecter cette norme, mais est-elle applicable dans le cas d'espèce ?
• Je sais que je lance un pavé dans la mare et j'attends vos commentaires avec intérêt.

On m'appelle pour une fissure apparue récemment dans une maison des années 1960 à Embourg.

• La villa est de plain pied, mais avec tout le rez-de-chaussée surélevé sur des caves quasi au niveau du terrain naturel.
• On a remblayé tout autour pour arriver au futur niveau du rez-de-jardin, en laissant un accès vers un garage en cave.
• La fissure a une largeur de 3 à 4 mm en haut et 0 mm en bas, sur toute la hauteur d'un mur pignon, avec quelques ramifications à droite sur la façade latérale.
• Elle est située entre une partie primitive sur cave à droite et une annexe plus récente construite sur vides ventilés à gauche, et donc aussi sur les remblais qui entourent la maison !

Est-il possible dans un appartement existant antérieur à 1990 de ventiler pour éviter l'apparition d'humidité et de condensations sur les murs extérieurs?

• Un appartement type avant 1998, l'année où la Région Wallonne a rendu les ventilations obligatoires dans tous les nouveaux logements et à chaque modification ou transformation de ceux-ci, notamment lors du remplacement des châssis que les menuisier doivent prévoir avec des grilles de ventilation ou la quincaillerie ROTO à léger basculement, mais non agréée par le RW.
  
• D'où vient la vapeur d'eau?
• Comment ce gaz évolue-t-il dans l'air?
• Peut-on améliorer la ventilation?
• Quels conseils faut-il donner au propriétaire et au locataire?

• Les nitrates sont présents partout. Leur origine est surtout agricole du fait de l'usage industriel des engrais par les agriculteurs. Mais les nitrates proviennent également des déjections animales et humaines (fosse septique), ancien élevage, porcherie, étable, poulailler, etc.
• Il ne faut pas oublier, par exemple, que pendant la guerre 1914-18, de nombreux habitants des villes ont transformé une de leur pièce en porcherie ou en poulailler pour pouvoir manger tout simplement. De ce fait, les nitrates se sont introduits en ville également ou via les toilettes de l'époque et les puits perdus qui ont pollué les nappes phréatiques, les nitrates remontant alors par capillarité dans les constructions anciennes dont les bases n'étaient pas protégées de l'humidité ascensionnelle.
• Le nom commun des nitrates est "salpêtre".

Le plus urgent était d’assainir la future salle de jeux en attendant l'arrivée du terrassier pour

• ouvrir et dégager tous les murs enterrés afin de les rendre étanche;
• refaire un égouttage et un drainage correct. En effet, une investigation plus poussée a montré que les eaux de pluie entraient dans la mini station d'épuration, ce qui est interdit.

On a donc commencé par :

• arracher tout le plancher !

Tout d'abord, commençons par un état des lieux.

• Quels sont les problèmes les plus récurrents ?
• Quelles sont les pertes d'énergie les plus importantes?

En fait, on avait deux problèmes principaux :

Construite en 1982, ma maison avait déjà 20 cm de laine minérale en toiture avec en dessous un pare vapeur et un plafond en planchettes rainurées languettées de sapin. L'ensemble était finalement assez perméable à l'air ! Comment l'améliorer?

La stabilité ne concerne pas seulement les fondations d'un immeuble.

Les dilatations de certains matériaux sont également à ne pas négliger dans la conception et la réalisation d'un immeuble. Vous voyez ici le résultat d'un très grand châssis en PVC de 6 m de long et 2 m 20 de hauteur qui est coincé entre le seuil et un linteau métallique, sans aucun joint de dilatation.

À chaque assemblage, les déformations par écrasement atteignent plusieurs millimètres. Tous les châssis devront être remplacés.

Les dilatations sont d'autant plus importantes avec les châssis en PVC si ceux-ci sont colorés.

Prévoyez des joints de dilatation de 1 cm entre chaque châssis et avec les baies dans lesquelles ils sont placés.

Lors d'un changement de l'ancienne chaudière par une nouvelle chaudière basse température  ou à condensation, il arrive de voir des tâches brunâtres se développer sur le conduit de cheminée à la surface du plafonnage.

Il s'agit de tâches de bistre provoqué par les condensations des fumées plus froides qui traversent la paroi.

En changeant de chaudière, il est vivement conseillé de gainer la cheminée avec un tubage en acier inoxydable.

Faut-il se ruer sur les nouvelles technologies LED ?

Toutes ces villes éclairées à gogo !

Si toutes les lampes visibles ici étaient remplacées par des ampoules économiques ou des LED, la consommation serait divisée par 5 à 7.

Je trouve que Philips a fait des efforts pour créer des luminaires LED design vendus chez Massive à Liège ou ici.